Dans un premier temps il est bon de définir le terme haut potentiel : La courbe de Gauss donne une norme entre 90 et 110 de QI. Un individu supérieur ou égale à 130 est considéré comme haut potentiel. Beaucoup de personnes pensent que c’est un atout que d’avoir un QI supérieur ou égal à 130… Mais c’est une erreur! Alors quand on souhaite être en couple ou bien que l’on découvre que notre conjoint est haut potentiel comment faire pour se comprendre?
Les hauts potentiels sont des idéalistes, Hypersensibles avec des pensées divergentes qui créent parfois une incompréhension au sein du couple.
La première chose à faire est Un test WAIS IV pour l’adulte. Une fois le diagnostic posé il est intéressant de voir ou vous vous situez (ICV/IRP/IMT/IVT). Si le bilan est fait lorsque vous êtes adulte il est bon de tenir informé votre conjoint des résultats. Le partenaire d’une personne à haut potentiel (HP) ne doit pas être susceptible. Une personne HP voit tout de suite les défauts, les axes à améliorer chez autrui. Elle aura tendance à le dire pensant que chacun peut se prendre en main et s’améliorer. Le partenaire peut alors dire qu’il n’a pas la même capacité d’adaptation et ainsi se faire respecter en posant des limites. Il est nécessaire, pour la personne à haut potentiel, de développer de la patience et de la tolérance vis à vis d’autrui. Le Yoga, la méditation de pleine conscience peuvent être intéressantes à pratiquer afin de canaliser les émotions et surtout savoir les accueillir sans les juger. N’étant pas « câblé » de la même manière, il est important d’être à l’écoute et de communiquer ses ressentis. Le couple, lieu de narcissisation, aide à valoriser l’estime de soi du Haut potentiel qui est souvent défaillante. « Le surdoué lutte en permanence pour sa survie psychique. Pour canaliser ses émotions, pour s’adapter aux autres et au monde, pour freiner sa pensée… » J.Siaud-Facchin.